L’effet
Second par nature, associé à l’idée d’une causalité « mécanique, à la production scolaire, emphatique et manipu latrice (effes rhétorique, effet de manche), l’effet en art est souvent dévalorisé au profit de ce qui serait premier (la presence, la substance, la vérité, le tens, le réel…). L’effet est « facile, » « plat » « attendu, » résultat de la simple application de moyens techniques (les effets spéciaux, par exemple). « Théâtral » « spectaculaire » ou « rhétorique, » ext superficiel indigne du génie de l’art. Pourtant, conçu par l’artiste ou « produit » par l’œuvre, l’effet est bien au cobur de la creation artistique et de l’expérience esthétique. A ce titre, peut-il être un pivot de la réflexion sur Fart! C’est ce qu’examine ce volume.
Cézanne disait que « Is peinture est l’art de combiner des effets. » De fait, que serait une œuvre sans effet ou qui effectuerait rien! Quand un artiste se demande ce que « ça donne, » c’est bien pour savoir « T’effet que ça fait » Car l’effes affecte. Surprise, émotion, plaisir des « sens » ou de l’intellect sont des effets de l’œuvre. Mais comment distinguer ces types d’effets! A partir de quand et selon quels critères jugera-t-on qu’il y a défaut ou excès d’effet! Faut-il distinguer effet et procédé!
L’effet se situe aux confins de l’esthétique, du rhétorique et du po(i)étique. Si les « effets » résultent d’intentions et de causes artistiques et techniques, l’effet de l’art » est souvent perçu comme transcendant les moyens et la mate-vialité de l’œuvre. Ainsi le sublime rhétorique de Longin, l’effet de la figure ou du trope, ou bien cette grace ou ce jene-san-quae qui remplit l’esprit de plaisir, bien qu’on en ignore l’origine » (L. Dolce).
Poser la question de l’effet, c’est donc s’interroger sur les effets qui font l’cœuvre, sur ce que les œuvres effec-ruent sur l’existence et la nature d’un « effet de l’art » ou d’un « art de l’effet »
A partir d’exemples et de réflexions puisés dans la diversité des arts et des discours sur les arts, ce volume inter-roge done les « raisons des effets » en art et la manière dont les artistes présentent, simulent, dissimulent ou pen-sent le rapport causalité/efficacité. Dans un perspective interdisciplinaire, ces questions sont examinées à partir d’analyses d’œuvres picturales, littéraires, cinématographiques et musicales, elles-mêmes inspirées par l’esthétique. Thistoire de l’art, la philosophie, la critique littéraire et cinematographique, la stylistique, la rhétorique.
20.00 €
Second par nature, associé à l’idée d’une causalité « mécanique, à la production scolaire, emphatique et manipu latrice (effes rhétorique, effet de manche), l’effet en art est souvent dévalorisé au profit de ce qui serait premier (la presence, la substance, la vérité, le tens, le réel…). L’effet est « facile, » « plat » « attendu, » résultat de la simple application de moyens techniques (les effets spéciaux, par exemple). « Théâtral » « spectaculaire » ou « rhétorique, » ext superficiel indigne du génie de l’art. Pourtant, conçu par l’artiste ou « produit » par l’œuvre, l’effet est bien au cobur de la creation artistique et de l’expérience esthétique. A ce titre, peut-il être un pivot de la réflexion sur Fart! C’est ce qu’examine ce volume.
Cézanne disait que « Is peinture est l’art de combiner des effets. » De fait, que serait une œuvre sans effet ou qui effectuerait rien! Quand un artiste se demande ce que « ça donne, » c’est bien pour savoir « T’effet que ça fait » Car l’effes affecte. Surprise, émotion, plaisir des « sens » ou de l’intellect sont des effets de l’œuvre. Mais comment distinguer ces types d’effets! A partir de quand et selon quels critères jugera-t-on qu’il y a défaut ou excès d’effet! Faut-il distinguer effet et procédé!
L’effet se situe aux confins de l’esthétique, du rhétorique et du po(i)étique. Si les « effets » résultent d’intentions et de causes artistiques et techniques, l’effet de l’art » est souvent perçu comme transcendant les moyens et la mate-vialité de l’œuvre. Ainsi le sublime rhétorique de Longin, l’effet de la figure ou du trope, ou bien cette grace ou ce jene-san-quae qui remplit l’esprit de plaisir, bien qu’on en ignore l’origine » (L. Dolce).
Poser la question de l’effet, c’est donc s’interroger sur les effets qui font l’cœuvre, sur ce que les œuvres effec-ruent sur l’existence et la nature d’un « effet de l’art » ou d’un « art de l’effet »
A partir d’exemples et de réflexions puisés dans la diversité des arts et des discours sur les arts, ce volume inter-roge done les « raisons des effets » en art et la manière dont les artistes présentent, simulent, dissimulent ou pen-sent le rapport causalité/efficacité. Dans un perspective interdisciplinaire, ces questions sont examinées à partir d’analyses d’œuvres picturales, littéraires, cinématographiques et musicales, elles-mêmes inspirées par l’esthétique. Thistoire de l’art, la philosophie, la critique littéraire et cinematographique, la stylistique, la rhétorique.
Détails
Nombre de pages : 156 p.
Dimensions : 17 cm x 21 cm
ISBN : 2-35311-046-0
Prix : 20 €
| Type d'ouvrage | Ouvrage papier |
|---|---|
| Format | Papier |
